1) Guerre du Vietnam.
Un des objectifs des hippies était la lutte contre la guerre.
Ils militaient dans le but de faire cesser la guerre au plus vite, de lutter contre l'impérialisme afin que le Vietnam soit un jour réunifié dans un unique Etat communiste, cherchaient à convaincre les hommes politiques et les militaires américains à renoncer à leur engagement au Vietnam.
Plusieurs hippies appelés à aller à se battre au Vietnam se font réformer, d'anciens combattants prônent la paix, après toutes les horreurs vécues à la guerre. Leur mouvement était pacifiste, inspiré de la lutte pacifiste contre le racisme de Martin Luther King, et surtout de Gandhi, pour sa philosophie utopique et non-violente. Ils avaient donc choisi ce moyen de revendication où ce n'était pas la violence et la force qui faisaient avancer les choses mais le nombre.
Ils organisaient des sit-in devant la maison blanche par exemple, ou encore couvraient les armes des soldats avec des fleurs.
Ils utilisaient différents moyens de protester : ils écrivaient des textes engagés contre la guerre, des chansons, (dont les célèbres Blowin' in the wind de Bob Dylan et Give peace a chance de John Lennon entre autres).
Ils écrivaient également des textes philosophiques, envoyaient des lettres au congrès, faisaient signer des pétitions, ou encore refusaient de payer leurs impôts. Mais plus la présence américaine se renforcait au Viet-Nam plus les protestations étaient violentes.Les actes de désobéissance civile se multipliaient et les forces de l'ordre répondaient en utilisant des gaz lacrymogènes ou en arrêtant des gens en masse.
2) Les grands évènements.
Durant l'année 1967, de nombreux rassemblements appelés "love in" ont été organisé au Golden Gate Park, à San Francisco. Tout le monde pouvait y assister, pas seulement les hippies, la couleur de peau, la classe sociale ou bien encore l’âge n'avaient pas d'importance. Les gens y allaient pour être ensemble, lire des poèmes et écouter de la bonne musique. Lors de ces rassemblements, des concerts gratuits étaient organisées, grâce auxquels des légendes du rock sont née. Le "human be in" organisé en janvier 1967 a été le rassemblement le plus populaire de cette année, c'est celui qui a marqué le début du summer of love (été de l'amour) Des groupes tel que Grateful dead, Jefferon aireplane, Country joe et the Fish y ont joué. Scott Mackenzie composa pour l'occasion la célèbre chanson "San Francisco". Le soir la foule se rassembla sur la plage, et la police profita de l'absence des habitants des quartiers hippies pour arrêter des centaines de personnes. Ce fut le début d'une période de traque aux dealers de drogues dures. Des étudiants de collège et de lycée, sont venus pour les vacances de printemps à Haight-Ashboury (Californie) curieux de l'ampleur de ce mouvement. Le nom de Summer Of Love s'officialise. Les Beatles y ont joué un grand rôle, grâce à leur musique qui insiste sur l'amour de paix et d'unité comme dans la chanson « All you need is love » ou «Lucy in the Sky » ,l'influence psychédélique des instruments de musique indiens, leurs pochettes d'album aux couleurs vives rappellent les couleurs du "summer of love".
Le summer of Love tout en couleur. |
Durant l'été 1967 plus de 100 000 jeunes du monde entier sont venus se regrouper dans la région de San Francisco, pour vivre l'expérience Hippie.
Le festival international de musique pop de Montrey rassemble plus de 200000 personnes. Mimi Cendrier et The Who y jouèrent pour la première fois. Le Summer of Love attirait des adolescents, étudiants, militaires, touristes etc. venus pour faire la fête. Il y avait de la nourriture gratuite, divers drogues, hôpitaux gratuits magasins et autres. Mais cet événement eu d'importantes conséquences tel que le surpeuplement de la ville de San Fransisco, détérioration des locaux, hausses de criminalité, problèmes de logement et de nourriture. A la fin du Summer of love les "flowers childrens", littéralement « enfants des fleurs » retournèrent chez avec des idées nouvelles, un nouveau mode de vie. Le 6 octobre 1967 ceux qui sont resté ont joué " la cérémonie de la mort du hippie" ce fut le symbole de la fin du summer of love.
Le festival international de musique pop de Montrey rassemble plus de 200000 personnes. Mimi Cendrier et The Who y jouèrent pour la première fois. Le Summer of Love attirait des adolescents, étudiants, militaires, touristes etc. venus pour faire la fête. Il y avait de la nourriture gratuite, divers drogues, hôpitaux gratuits magasins et autres. Mais cet événement eu d'importantes conséquences tel que le surpeuplement de la ville de San Fransisco, détérioration des locaux, hausses de criminalité, problèmes de logement et de nourriture. A la fin du Summer of love les "flowers childrens", littéralement « enfants des fleurs » retournèrent chez avec des idées nouvelles, un nouveau mode de vie. Le 6 octobre 1967 ceux qui sont resté ont joué " la cérémonie de la mort du hippie" ce fut le symbole de la fin du summer of love.
En 1969, eu lieu le festival de Woodstock, qui dura quatre jours du 15 au 18 aout à White Head Lake. Les jeunes y venaient pour écouter de la musique, ce qui est un élément capital pour un hippie, mais aussi pour partager leurs avis sur des sujets graves. Un climat d'amour et de paix y régnait, pas de violence ni d'accidents. (Un film a été réalisé à partir d'images prise lors du festival). Au même moment le festival de l'ile de Wight au sud de l’Angleterre est organisé. Il rassemble moins de personnes, mais reste connu comme le festival de bob Dylan, qui est considéré comme le pape du rock ( article publier" 150000 personnes sont au rendez-vous pour écouter le "Pape du rock") Les hippies écoutent principalement du rock et du blues, des paroles sentimentales et simpliste(Beatles) Une musique libre qui voulait se démarquer de tous les autres styles. Ils ont alors des morceaux plus longs, une place importante pour l'improvisation et les thèmes principaux sont la politique, le militarisme et l'utopie. Cette musique influe sur les groupes de la génération suivante telle que the byrds.
3) Le regard des médias sur les hippies.
Les médias (télévision, radio, presse) parlaient des hippies comme d'un "phénomène de société». Les médias qui devaient rester neutre, chargé d'informé la population des faits réels sans prendre parti, jugeaient les hippies parfois durement mais parfois aussi pas du tout. Dans les dossiers d'actualité mondiale, les hippies étaient classés comme " Problèmes politiques et sociaux" ce qui est un aspect négatif. Ces textes ne contiennent presque pas de critiques négative mais essayent d'analyser ce mouvement contestataire marginal.
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